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Tourisme en région centre : 4 lieux magnifiques à découvrir !

Si vous souhaitez passer des vacances dans un gite en région Centre, il y a certains endroits à connaître.

Nous n’allons pas parler ici des lieux touristes les plus connus, comme Chambord ou Center Parc.

En revanche vous allez découvrir des coins un peu moins célèbres, mais possédant un véritable charme et une ambiance particulière.

La région Centre-Val de Loire est particulièrement développée au niveau du tourisme, vous allez comprendre pourquoi :

1.     Châteaudun

Châteaudun est au centre d’un nœud autoroutier : autoroute A11 vers l’ouest (Paris Chartres Le Mans Rennes/Nantes) Autoroute A10 vers le sud-ouest (Paris Orléans Blois Tours Bord) Autoroute A71 vers le centre et le sud-est (Orléans Bourges Clermont Ferra…). C’est donc une ville très facile d’accès, très bien desservie.

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Châteaudun, une vieille ville aux maisons à pans de bois sculptés, le Loir qui serpente au pied du promontoire rocheux sur lequel est bâti un château médiéval, un musée aux collections hautes en couleur, des grottes vieilles de plusieurs dizaines de millions d’années !

C’est son histoire, ses paysages contrastés, ses sites architecturaux, culturels et naturels, mais aussi son accueil et son offre d’hébergement qui font de Châteaudun l’un des plus beaux détours de France.

Le château, perché en haut d’une colline, est construit en hauteur parce qu’il surveille la vallée du Cher, mais peut-être aussi parce que l’initiateur de sa construction, Jean de Dunois (mort en 1468, compagnon de Jeanne d’Arc), un enfant naturel de Louis d’Orléans, voulait asseoir par cet aspect sa légitimité. Aujourd’hui le château offre une vue sur une trentaine de kilomètres au loin, et ceux qui sont sensibles au vertige feront bien d’éviter son chemin de ronde.

Les points essentiels à faire à Châteaudun

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Le donjon

Sa partie la plus ancienne date de 1170 et a été conservée dans un état exceptionnel. La base de son mur atteint 4 mètres d’épaisseur, elle mesure 31 mètres de haut et 17 mètres de diamètre. Son troisième étage, doté de larges fenêtres, servait d’habitation. Dunois y avait installé sa bibliothèque.

La Sainte-Chapelle

Elle a été construite de 1451 à 1493, d’abord le chœur et la chapelle haute, puis la nef et l’oratoire sud, et enfin, le clocher. La chapelle basse, qui est le sanctuaire principal, est riche d’une quinzaine de statues représentant pour la plupart des Saints et remontant au milieu du XVe siècle, d’une Vierge à l’enfant datée des environs de 1400, d’une statue de Dunois et d’une fresque décrivant la scène du Jugement dernier, peinte à la détrempe vraisemblablement en 1493.

L’aile Dunois

Elevée entre 1459 et 1468, elle comporte cinq étages. Son aspect extérieur, malgré quelques éléments d’ornementation de style gothique flamboyant, est très sobre, parfois sévère. Côté cour, on remarque un grand escalier bâti sur le modèle de la célèbre « grand vis » construite par Charles V au Louvre. Le château de Châteaudun est l’occasion de découvrir une collection d’une cinquantaine de tapisseries de factures bruxelloise et française. La collection de tapisseries bruxelloises se distingue par une précieuse tenture de douze pièces narrant l’histoire de Moïse, tissée vers 1546-1548.

2.     Azay le Rideau

Azay le Rideau, en Indre-et-Loire, possède un petit château dont le charme a su séduire pas moins de trois monarques : François 1er, Henri lll et Louis XIII et tous les amoureux des belles pierres.

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Le château doit sa construction à Gilles Berthelot, Maire de Tours et trésorier des finances royales de François Ier, qui a été autorisé par une lettre patente de 1515 à rétablir les fortifications d’Azay.

Mais plutôt que des remparts, Berthelot fait le choix d’une élégante demeure à l’architecture inspirée de la Renaissance italienne. Un escalier monumental assure la communication verticale entre les trois étages.

La beauté de l’endroit attire les jalousies : le financier d’origine roturière est accusé par des nobles de tromper la confiance de son roi, en puisant dans la cassette royale afin de s’enrichir.

François 1er désavoue son trésorier qui prend la fuite. Il n’achèvera ni ne reverra le castel. Le roi l’offre à l’un de ses compagnons d’arme : Antoine Raffin dont la famille occupera l’endroit Jusqu’en 1791.

A cette date, il est racheté par le marquis de Biencourt dont le dernier héritier a vendu Azay le Rideau à l’état en 1911 aujourd’hui, le château se visite comme l’un des châteaux les mieux conservés des châteaux de la Loire, et comme l’un des plus classiques avec ses tourelles, son plan d’eau et la répartition symétrique des grandes ouvertures qui confère à ses façades une ordonnance régulière (signe de l’influence de l’architecture italienne).

Il offre en outre aux visiteurs de découvrir une collection de tableaux, de tapisseries et de meubles anciens.

3.     Maray

Maray une petite commune du Loir et Cher d’origine berrichonne, aux limites de la Sologne, et des départements du Cher (18) et de L’Indre(36).

Altitude de 120 m au-dessus du niveau de la mer.

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Elle est composée de nombreux hameaux comme Doulçay (ancienne commune rattachée à la commune de Maray en 1834), les Vizons, les Boittes, les Bertheries, le Tertre aux Morts, les Boudiers,Sainte -Croix, la brosse, les Défaits, les Bruyères, Bourreau, les Barons, les Blanchards, les Belliards, les Verreaux, Fieury, Cigoneau, Bel Air et Les Gouars.

Elle est proche du Canal du Berry à Mennetou sur Cher et de la rivière le Cher qui se jette dans la Loire.

Maray d’Est en Ouest dans sa partie plaine est traversée par un petit ruisseau dénommé la Prée.

Ses ressources et productions sont les céréales sous forme industrielle comme le blé, l’orge, l’avoine, maïs, le colza et l’élevage de moutons, chèvres, vaches, porcs, volailles.

Il y avait encore, il y a peu de temps l’exploitation d’une carrière.

Les vergers avec les fameuses prunes Mirabelles, les Reines Claude, les abricotiers, péchés, pommiers.

Sinon les principaux bassins d’emploi proches sont dans les villes suivantes :

  • Salbris avec la poudrière
  • Romorantin avec Matra et les nouvelles technologies
  • Vierzon dans diverses corporations (machines agricoles, porcelaine…)

Les grandes surfaces de terre permettent la chasse, ses forêts de chênes, platanes, peupliers, sapins ouvrent la porte à la cueillette des champignons, ceps, bolets, petits rosés, girolles, trompettes de la mort,…

La pêche avec le ruisseau la Prée, et le Cher qui est en longitude du canal du Berry.

Alors si vous cherchez le calme, la  nature, le monde de l’agriculture, animal, le silence de ses forêts, les gibiers, la chasse, les étangs, la pêche, que vous ayez un goût prononcé pour les légendes, les contes, si la sorcellerie ne vous effraye pas; alors tous les ingrédients sont réunis pour ne pas négliger cette commune.

Les habitants sont surnommés Maraysiens et Maraysiennes officieusement.

Un séjour à court ou long terme vous est conseillé.

De plus sa gastronomie vous retiendra avec ses fromages au pur lait de chèvre, ses pâtés en croûte qui sont un cérémonial le jour de Pâques, ses soupes à la citrouille, ses asperges (honneur d’avoir les premières pour le repas de  Pâques), sans oublier sa foire le 2ème samedi de septembre qui remonte à l’époque des croisades, dont certains avance et attestent la date de l’An 1233.

Il se veut être un élan et un lien pivot d’une multitude  d’informations en partant de la commune de Maray. Il permet de vous faire découvrir les villages, villes voisines, le  département, la région Centre plus particulièrement, ainsi que les quatre points cardinaux de la France, et un clin d’œil à L’Europe des 27.

4.     Amboise

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L’histoire du château d’Amboise est l’histoire d’une trahison : celle de Louis d’Amboise, qui a essayé d’enlever le roi Charles Vll, le 8 mai 1431, dans les environs du château de Chinon. Pour cela, il fut condamné à mort et la seigneurie d’Amboise fut confisquée et rattachée à la couronne par lettres patentes le 4 septembre 1434.

Après une longue occupation d’Amboise par les Anglais, Charles VIII décide la reconstruction de la forteresse depuis sa naissance, il avait vécu à Amboise il rapporte d’Italie un horticulteur, Pacello de Mercogliaio.

En 1495, il demande l’aide à deux maîtres maçons, Dominique de Cortone et Giocondo pour donner une allure royale à cette demeure : une architecture nouvelle, le style Renaissance.

Le château s’agrandit de plusieurs bâtiments : l’aile du logis du Roy, puis la grosse tour des Minimes avec sa large rampe hélicoïdale, la tour Hurtault (ou tour de César) et la chapelle Saint-Hubert en gothique flamboyant. Lorsque Charles Vlll y meurt accidentellement, Louis XII puis François 1er poursuivent les travaux. Ce dernier invite le plus grand des génies de l’époque, Léonard de Vinci, à résider au Manoir du Clos Lucé. Aujourd’hui, vous pourrez vous recueillir sur sa tombe, dans la chapelle Saint-Hubert.

Léonard de Vinci amboise

Après la Révolution, le château a été offert par Napoléon à l’ex-consul Pierre Roger Ducos qui, n’ayant pas les moyens financiers de l’entretenir en totalité, en fit détruire – entre 1806 et 1 810 – les deux tiers.

Malgré cette catastrophe, le château reste l’un des plus importants à visiter, d‘autant plus qu’il a été restauré avec beaucoup de soin.